Quand on pense au Sichuan, beaucoup d’Européens évoquent spontanément les pandas géants, emblème mondial de la province. Pourtant, le Sichuan occidental appelé communément Chuanxi est bien plus qu’un sanctuaire animalier. C’est une terre de montagnes, où se rencontrent le monde tibétain, les traditions bouddhistes et taoïstes, et les paysages les plus grandioses de Chine.
Des sommets enneigés aux vallées verdoyantes, des temples suspendus dans les brumes aux parois abruptes défiant l’horizon, cette région est un véritable musée des montagnes vivantes. Voyager en Chuanxi, c’est entrer dans une Chine où chaque sommet a une âme, chaque vallée une histoire.

L’été peut séduire pour ses prairies en fleurs, mais les pluies sont fréquentes. L’hiver, plus rude, révèle une atmosphère mystique pour les voyageurs en quête de solitude.
Situé non loin de Chengdu, le mont Qingcheng est considéré comme l’un des lieux de naissance du taoïsme. Son nom signifie littéralement « Montagne de la Ville Verte », en référence à la végétation luxuriante qui recouvre ses 36 pics.
Classé au patrimoine mondial de l’UNESCO avec le système d’irrigation de Dujiangyan, Qingcheng est le cœur spirituel du taoïsme. De nombreux temples, dont le temple Shangqing et le temple Tianshi, perpétuent des rituels vieux de près de deux millénaires.
Loin du tumulte des grandes villes, les sentiers ombragés, les pavillons nichés dans la forêt et les chants d’oiseaux créent une ambiance propice à la méditation
Une randonnée douce, accessible à tous, où la marche se transforme en cheminement spirituel. Les visiteurs peuvent assister à des cérémonies taoïstes, déguster un thé en montagne et ressentir la philosophie du « retour à la nature » chère au taoïsme.

À l’opposé du taoïsme, le mont Emei est l’un des quatre monts sacrés du bouddhisme chinois. Haut de 3 099 mètres, il est un lieu de pèlerinage depuis plus de deux mille ans.

Plus de 70 monastères et temples jalonnent ses pentes, dont le célèbre temple Baoguo et le temple Wannian. Au sommet, la statue dorée de Samantabhadra (Puxian Pusa) domine le paysage.
Le mont Emei est réputé pour ses quatre merveilles : le lever du soleil, la mer de nuages, la lumière de Bouddha (halo lumineux naturel) et la neige d’hiver.
Monter au Jinding (le sommet d’or) au petit matin est une expérience inoubliable. Les pèlerins et voyageurs y assistent, dans le silence interrompu seulement par le son des cloches, à l’un des plus beaux panoramas de Chine.
Les macaques d’Emei, parfois espiègles, accompagnent le parcours et rappellent la dimension vivante de cette montagne.
Surnommée les « Quatre Sœurs », la chaîne des monts Siguniang est considérée comme l’Alpes de l’Orient. Située à l’ouest de Chengdu, dans la préfecture autonome tibétaine d’Aba, elle culmine à 6 250 mètres avec le pic de la « Grande Sœur ».
Glaciers, prairies alpines, lacs d’altitude et forêts primaires composent un décor digne des cartes postales himalayennes.
Les vallées de Shuangqiao, Changping et Haizi offrent des itinéraires adaptés à tous niveaux, du promeneur contemplatif à l’alpiniste chevronné.
Les villages environnants conservent une forte identité tibétaine : maisons de pierre, drapeaux à prières multicolores, monastères isolés.
Ici, le temps semble suspendu. Les sommets enneigés se reflètent dans les lacs, tandis que les yacks paissent en liberté. Pour un voyageur européen, l’expérience rappelle les Alpes, mais avec une profondeur spirituelle supplémentaire.

Aussi appelé Minya Konka, le mont Gongga est le sommet le plus haut du Sichuan, atteignant 7 556 mètres. Il domine l’ensemble de la chaîne Hengduan et est surnommé le « roi des Shu »

Visible par temps clair depuis des centaines de kilomètres, Gongga impose le respect. Les Tibétains le considèrent comme une montagne sacrée, objet de pèlerinages.
Son ascension est réputée extrêmement difficile, plus encore que certains sommets de l’Himalaya. Depuis les années 1930, Gongga fascine les alpinistes du monde entier.
Les vallées de Hailuogou et Yanzigou offrent des glaciers accessibles, des sources thermales et des vues imprenables sur le massif.
Pour le voyageur non alpiniste, le simple fait de contempler Gongga au lever du soleil reste un moment bouleversant, un face-à-face avec l’éternité.
Moins connue que Gongga ou Siguniang, Yala Xueshan (5 820 m) est un joyau caché du Sichuan occidental
Pour les Tibétains locaux, Yala est une montagne protectrice, autour de laquelle se déroulent des pèlerinages rituels (kora).
Ses neiges éternelles se reflètent dans les vallées de Tagong, haut lieu de la culture tibétaine, où monastères et prairies se côtoient.
Yala n’est pas une montagne touristique de masse. Elle conserve une dimension intime et authentique, idéale pour les voyageurs en quête de spiritualité et de paysages vierges.

Les montagnes du Sichuan occidental ne sont pas de simples paysages : elles sont le reflet d’une civilisation spirituelle et naturelle. Du taoïsme de Qingcheng au bouddhisme d’Emei, des sommets tibétains de Siguniang et Gongga à la montagne secrète de Yala, chaque étape raconte une histoire millénaire.
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